Inauguré le 3 juillet 2020 à Villemandeur, Le Trinquet n’a pas eu le temps de rester ouvert bien longtemps.
Le confinement de novembre est en effet venu stopper net les débuts prometteurs de cette nouvelle salle, qui possède quatre terrains de squash et un mur d’escalade.
Quelques ajustements depuis octobre
"Les premiers mois d’ouverture ont été très encourageants, indique Benjamin Gois, président et unique salarié de l’entreprise. Je recevais en moyenne quarante joueurs de squash par jour. Pour l’escalade, c’était un peu plus irrégulier."
En stand-by depuis fin octobre, le gérant en a profité pour faire quelques ajustements afin de perfectionner son activité.
"En plus de petits travaux, j’ai modifié mon site Internet et j’ai étoffé mon offre de bières locales, la spécialité de la maison", explique Benjamin Gois.
Les salles de sport vides ? À Orléans comme partout, c'est maintenant terminé !
Une aide de l'État de 10.000 euros
Côté finances, l’entrepreneur s’estime chanceux. "J’ai bénéficié d’une aide de l’État de 10.000 euros et personnellement, je continuais à toucher le chômage de mon ancienne activité le temps de créer mon entreprise", confie-t-il. Impatient de pouvoir rouvrir, Benjamin Gois voit la suite avec confiance : "Ça va redémarrer rapidement, j’en suis sûr."
Car en seulement quatre mois d’ouverture, la salle avait déjà trouvé ses habitués, prêts à dégainer leur raquette de squash chaque semaine. Des fidèles qui, malgré ces longs mois, ne semblent pas avoir oublié la salle. "Je recevais des messages de soutien tous les jours, les gens passaient voir si c’était ouvert…"
Et dès le premier jour de réouverture des inscriptions, une dizaine de créneaux ont été réservés.
Retrouver les sommets à Saran
La souffrance de l’effort s’accrochera, ce mercredi 9 juin, aux prises des murs d’escalade de Climb’Up à Saran. Sept mois que les voies n’avaient pas été explorées par les grimpeurs.
Ils pourront enfin retrouver les sommets. Et Guillaume Gomez, le gérant, le sourire. "On a connu une traversée du désert assez longue. On est content de retrouver les clients", assure-t-il. Il le sait : ils n’investiront pas massivement les murs dès le mois de juin. Sans doute, pas avant septembre.
Guillaume Gomez patientera. "On doit respecter les 50% de la capacité d’accueil de l’établissement. C’est acceptable."
Un protocole sanitaire important
Un important protocole sanitaire accompagne cette réouverture. Une ligne sur deux, seulement, sera ouverte ; le port du masque sera obligatoire dans la salle. Et la désinfection des murs culminant à 15 mètres ?
"Ce sont les grimpeurs qui vont s’en charger, explique Guillaume Gomez. Ils devront se désinfecter les mains avec de la magnésie liquide qui permet de tuer 99 %des bactéries. En montant sur les murs, ils en repandront à chaque prise."
Sept mois, donc, que la structure était déserte. "Les aides du deuxième confinement ont permis de couvrir 80% des charges fixes. Nous avons tenu sans baisser les bras."
Sébastien Ortiz et Nicolas Da Cunha
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